Thoulathiyat d’automne

haïkus de Christian Tortel * dessins de Walid Taher
traduit en arabe par Golan Haji

Suite à la publication de Thoulathiyat, haïkus arabes (2021), voici les Thoulathiyat d’automne, haïkus où l’écriture-épure de Christian Tortel explore le mur du cimetière, les reflets de l’eau, la pluie, la nuit et les premières froidures, dans un monde peuplé de corbeaux, d’hirondelles et d’escargots. Les illustrations sont des calligraphies arabes réalisées par Walid Taher à partir des haïkus, des mots gravés dans la feuille comme une épitaphe, entourée de corbeaux, d’hirondelles et… de lapins.

Les thoulathiyat sont nées d’une envie de croiser les roubaiyat (quatrains dont le nom est issu du chiffre arbaa, quatre en arabe) et les haïkus, dans un grand tissage des genres poétiques. Les thoulathiyat sont des haïkus ou des tercets, comme l’indique leur nom issu du chiffre thalatha, trois en arabe. Elles sont autant de méditation sur la vie, la mort, le temps qui passe, les mots sans frontière. Elles relient le monde arabe à l’Asie, la France au monde arabe, les langues entre elles, elles racontent, en creux, les tissages possibles en poésie. Voici un nouveau terrain de jeu qui réinterprète et, on l’espère, revitalise le champ poétique en bilingue, à la fois hommage aux genres anciens et clin d’œil humoristique pour une création contemporaine.

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17 x 22 cm | broché | 24 pages | poèmes | novembre 2022 | 9 €
isbn : 978-2-919511-91-4

 

© Le port a jauni / Catherine Vincent, 2022
enregistrement et le mixage : Vincent Commaret
création musicale : Catherine Vincent
lecture en français : Vincent Commaret | lecture en arabe : Hala Omran