Les lettres de l’éphémère

poèmes de Georgia Makhlouf * peintures sur bois de Laurent Corvaisier
traduit en arabe par Golan Haji

Nouveau titre de la collection Racines autour d’un champ lexical et sonore : ici, la racine 3•b•r nourrit les mots 3âbir, éphémère, fugace, passager ; 3ouboûr, la traversée, le passage, le franchissement ; 3abra, la larme ; 3ibriy, hébreu ; 3ibâra, la phrase, la façon d’exprimer quelque chose, la formulation ; i3tibâr, la considération, le respect.

Dans ce champ de mots, Georgia Makhlouf élabore deux poèmes qui se font écho :
un poème dédié à l’exil intemporel de celle qui marchait, depuis très longtemps.
Il fallait traverser encore des plaines, encore des couloirs rocheux,
un long défilé de montagnes.
Et surtout ne pas s’arrêter, ne pas se retourner, ne pas verser de larmes.
et un poème dédié à nos sens, à nos vies, c’est éphémère, mais c’est si beau !
Les peintures sur bois de Laurent Corvaisier lui répondent, leurs couleurs suivent la veine du bois, elles traversent des paysages naturellement écrits par la matière, conduisent le sens sans le maîtriser.

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17 x 22 cm | broché | 16 pages (avec une affiche centrale à détacher) | racines | mars 2024 | 11 €
isbn : 978-2-494753-05-1